La prise en compte des continuités écologiques est de plus en plus importante dans les projets d’aménagements. Entre autres fonctions agro-écologiques, la haie est l’élément de base de la trame verte bocagère. Voici quelques critères pour évaluer l’intérêt des haies.
L’objectif de cet article est d’expliquer pourquoi l’évaluation et la réduction de l’impact d’un projet sur une espèce animale dépend de la stratégie démographique de cette dernière.
https://bet-barussaud.fr/wp-content/uploads/2017/03/lapin.jpg364640Emilien Barussaudhttps://bet-barussaud.fr/wp-content/uploads/2017/09/logo-site-eviter-limpact-6.pngEmilien Barussaud2017-03-16 13:48:222017-11-20 14:56:29Prendre en compte la stratégie démographique des espèces pour leur conservation
Lors de la création d’un sentier de randonnée, ou plus généralement de l’ouverture au public d’un site naturel, se pose la question du dérangement de la faune, en particulier des oiseaux. Le dérangement des oiseaux a été largement étudié au cours des dernières décennies, surtout sur le littoral. C’est un phénomène complexe qui fait intervenir de nombreux facteurs. En voici un rapide tour d’horizon. Lire la suite
https://bet-barussaud.fr/wp-content/uploads/2017/11/sentier-de-randonnée.jpg9601280Emilien Barussaudhttps://bet-barussaud.fr/wp-content/uploads/2017/09/logo-site-eviter-limpact-6.pngEmilien Barussaud2017-02-01 10:16:582017-11-20 10:33:05Sentier de randonnée : comment prendre en compte le dérangement des oiseaux ?
Une grande partie de la faune française a une activité partiellement ou totalement nocturne. On pense en premier lieu aux rapaces nocturnes, aux chauve-souris ou encore aux papillons de nuit mais, à y regarder de plus près, l’activité nocturne concerne en fait une majorité d’espèces : quasiment tous les mammifères (mustélidés, rongeurs, cervidés…), les amphibiens (salamandre, grenouilles, crapauds…), beaucoup d’oiseaux diurnes qui se déplacent de nuit (fauvettes, limicoles, anatidés, grues…) et même quelques serpents (couleuvres). Chez les invertébrés également, beaucoup d’espèces sont crépusculaires ou nocturnes, notamment parmi les lépidoptères (papillons de nuit), les orthoptères (sauterelles, grillons, courtilière), les coléoptères ou encore les araignées. De quels moyens dispose-t-on pour inventorier ces espèces, dans le cadre, par exemple, d’une étude d’impacts ? Lire la suite
Parmi les méthodes permettant d’étudier les populations d’oiseaux, celle des Indices Ponctuels d’Abondance (I.P.A) est l’une des plus connues. Elle est fréquemment employée, dans la recherche scientifique comme dans les études d’impact. Lire la suite
https://bet-barussaud.fr/wp-content/uploads/2016/06/enfant-jumelles-IPA.jpg9611021Emilien Barussaudhttps://bet-barussaud.fr/wp-content/uploads/2017/09/logo-site-eviter-limpact-6.pngEmilien Barussaud2016-06-21 09:32:462017-11-28 11:51:20Les Indices Ponctuels d’Abondance (I.P.A) : intérêts et limites de la méthode
L’évaluation de la mortalité provoquée par les éoliennes chez les oiseaux et les chiroptères se fait en recherchant les cadavres de ces animaux aux pieds des éoliennes, et ce à intervalle régulier.
La fréquence des relevés fait à peu près consensus : on estime généralement qu’un relevé par semaine est un minimum et qu’un relevé tous les 3 jours est une fréquence raisonnable. Concernant l’étendue de la zone à prospecter sous les éoliennes, un rayon de 50 à 60 mètres, soit une surface de plus ou moins 1 hectare, est suffisant.
En revanche, la prise en compte des biais de détectabilité et de disparition des cadavres est plus problématique. Lire la suite
https://bet-barussaud.fr/wp-content/uploads/2015/09/eolienne-muzillac-e1510908492899.jpg11251500Emilien Barussaudhttps://bet-barussaud.fr/wp-content/uploads/2017/09/logo-site-eviter-limpact-6.pngEmilien Barussaud2015-09-22 09:26:162018-01-10 10:47:14Évaluer la mortalité des oiseaux et des chauve-souris liée aux éoliennes : un exercice difficile