Les Indices Ponctuels d’Abondance (I.P.A) : intérêts et limites de la méthode
Parmi les méthodes permettant d’étudier les populations d’oiseaux, celle des Indices Ponctuels d’Abondance (I.P.A) est l’une des plus connues. Elle est fréquemment employée, dans la recherche scientifique comme dans les études d’impact.
1. Comment fonctionnent les I.P.A ?
Sur un territoire donné, on commence par répartir des points (ou stations) sur lesquels l’observateur va se placer pour réaliser ses comptages. Les points doivent être distants de 300 à 500 mètres pour éviter les risques de double comptage. Ils doivent également permettre de couvrir de manière représentative l’ensemble des milieux présents sur le territoire étudié.
L’observateur note, pendant une durée de 20 minutes tous les contacts sonores ou visuels avec les différentes espèces. Dans certaines études, cette durée est réduite à 5 ou 10 minutes, sans doute pour pouvoir couvrir davantage de stations en une même matinée… Cette réduction du temps d’échantillonnage pose toutefois problème, comme nous le verrons par la suite.
L’échantillonnage doit être réalisé au moment de la journée où les oiseaux sont censés être les plus actifs, à savoir en début de matinée, jusqu’à 10 heures environ. On réalise généralement pour chaque station un passage début avril pour prendre en compte les nicheurs précoces et un second en mai ou début juin pour les espèces plus tardives. On obtient ainsi, pour chaque station, une liste d’espèces ainsi qu’un indice d’abondance pour chaque espèce.
2. Dans quels cas utiliser les I.P.A ?
Cette méthode est une méthode dite « relative » car elle appréhende l’avifaune d’un territoire par le biais d’un échantillon de stations, au contraire des méthodes dites « absolues » qui visent à couvrir l’intégralité du territoire (par exemple la méthode des plans quadrillés).
On comprend que l’échantillonnage permet de couvrir des territoires vastes qu’il serait techniquement impossible de parcourir dans leur intégralité. Par exemple, si je souhaite étudier l’avifaune à l’échelle d’une commune ou, a fortiori, d’une région, la méthode des Indices Ponctuels d’Abondance paraît pertinente. En revanche, si je souhaite étudier une site de 10, 20 ou 50 hectares, autant mettre en place un recensement par une méthode absolue plutôt que de perdre de l’information en utilisant un échantillonnage.
Utiliser une méthode standardisée et reproductible telle que celle des I.P.A permet aussi de suivre l’évolution des populations d’oiseaux, toujours sur un vaste territoire et sur des temps longs. On pourra, par exemple, observer l’évolution du nombre d’espèces ou du nombre de contacts obtenus sur une série de stations pour savoir si un territoire devient plus ou moins attractif pour l’avifaune. Il faut pour cela raisonner sur un ensemble de stations et non station par station car l’évolution ponctuelle n’est guère significative. De manière générale, plus on a de données (beaucoup de stations et/ou beaucoup d’années), plus l’interprétation est pertinente.
3. Les limites de la méthode
Tout d’abord, notons que la fiabilité de cette méthode repose sur un choix judicieux des points de sondage. Ces derniers doivent être suffisamment nombreux et bien situés pour couvrir la diversité du territoire. Il faut aussi pouvoir les parcourir tous durant les premières heures de la matinée durant lesquelles les oiseaux sont les plus actifs. Autrement, on ne saurait comparer les points d’écoute réalisés au lever du soleil et ceux réalisés à midi.
Ensuite, notons que les espèces n’ont pas toute la même détectabilité, loin s’en faut ! Les chants et cris de certaines espèces (Coucou gris, Pic noir, Geai des chênes, Buse variable) s’entendent à plusieurs centaines de mètres tandis que d’autres espèces (Roitelets, Pouillot fitis, Bouvreuil pivoine…) ont un chant beaucoup plus discret, audible à quelques dizaines de mètres seulement. D’autres, comme l’Autour des palombes, sont presque muettes. Enfin, certaines ne sont actives qu’à la tombée du jour ou en pleine nuit (Engoulevent d’Europe, Chouette hulotte, Effraie des clochers). La méthode des Indices Ponctuels d’Abondance met donc en avant les espèces qui s’entendent bien, ainsi que celles qui se voient facilement (Buse variable, Pigeon ramier, Corneille noire), tandis que des espèces discrètes, notamment forestières, passent facilement inaperçues.
Or, si l’on cherche à réaliser un inventaire des espèces « patrimoniales » ou « sensibles », il convient de cibler ces espèces d’une manière particulière, ce que la méthode des I.P.A, trop généraliste, ne permet pas de faire. Ces espèces sensibles sont d’ailleurs souvent des espèces discrètes (Engoulevent d’Europe, Autour des palombes, etc.) qui nécessitent une approche autre que celle des I.P.A.
Notons enfin qu’en 20 minutes, on ne peut prétendre contacter toutes les espèces présentes autour du point où se tient l’observateur. En effet, beaucoup ne chantent que par intervalles, avec parfois des « silences » d’une ou plusieurs heures. Le fait de réduire le temps d’écoute et d’observation à 5 ou 10 minutes diminue encore la représentativité des échantillons.
Conclusions
Comme nous venons de le voir, la méthode relative des Indices Ponctuels d’Abondance doit être utilisée :
- dans les cas où une méthode absolue ne peut être mise en œuvre : territoire d’une commune, d’une région, ou plus vaste encore,
- pour réaliser un suivi dans le temps des populations d’oiseaux,
- pour appréhender l’avifaune dans son ensemble, éventuellement une espèce en particulier, à condition qu’elle soit bien détectable et de disposer d’un grand nombre de données,
- en portant une attention particulière au choix des points (ou stations) et en respectant plusieurs contraintes fortes : distance minimale entre deux points, prise en compte des différents milieux, possibilité de couvrir tous les points en quelques heures…
Dans les études d’impact, il est souvent possible de mettre en place une méthode absolue (de type « plans quadrillés ») complétée par des recherches spécifiques pour d’éventuelles espèces à enjeux particulièrement discrètes.
Images : Bouvreuil pivoine, Robin D. Knapp
Bonjour,
une question toute basique : comment définiriez-vous l’indice ponctuel d’abondance? Si je pose la question, c’est que je suis tombé sur ce passage dans un guide méthodologique relatif aux inventaires :
« Cette méthode [l’IPA] vise à recenser les oiseaux en période de reproduction pour caractériser les peuplements. »
Est-ce qu’un IPA vise nécessairement à recenser les oiseaux en période de reproduction? D’ailleurs votre article n’évoque pas cet aspect, et il me semble également qu’on pourrait en principe procéder à un IPA des oiseaux en dehors de leur période de reproduction même si effectivement cette période est tout de même bien commode pour repérer le maximum de spécimens.
Bonjour,
Pour répondre à votre question sur les IPA :
Il s’agit d’un comptage des contacts (visuels ou auditifs) notés depuis un point fixe pendant une durée déterminée.
Ce comptage concerne toutes les espèces : on obtient un nombre de contacts / unité de temps pour chacune des espèces.
On peut aussi choisir de ne compter qu’une seule espèce à laquelle on s’intéresse en particulier.
On fait souvent ce genre de comptage en période de nidification (durant laquelle les oiseaux chantent et sont cantonnés) mais rien ne vous empêche de faire de même en période d’hivernage ou de migration.
Le principal intérêt est de comparer les points entre eux (nombre de contacts, nombre d’espèces ou des indices de diversité plus complexes) ou de comparer les relevés faits chaque année au même endroit (évolution des populations dans le temps).
J’espère avoir répondu à votre question.
Cordialement
Bonjour, merci pour toutes ces précisions. Je me disais bien que c’était étrange de limiter les IPA aux oiseaux en période de reproduction.
ma question est la suivante
je cherche le détaille comment je calcule mon IPA c ‘est a dire la méthode de calcule pour arrivé a dire que j’ai temps d’espèce.
merci.
Bonjour,
Le principe des I.P.A est de noter le nombre de contacts (visuels et auditifs) pour chaque espèce sur un point donné pendant un temps donné.
Exemple :
En dix minutes : 5 contacts Pinson des arbres, 3 contacts Pouillot véloce, 6 contacts Pigeon ramier, 1 contact Buse variable, etc.
Ensuite, vous pouvez utiliser les résultats comme vous le souhaitez selon le but recherché. L’intérêt est de comparer des points entre eux ou un même point à différentes dates : c’est une méthode relative. Le résultat d’un seul point n’a aucune signification en lui-même. Vous pouvez comparer le nombre d’espèces, le nombre de contacts par espèce, le nombre de contacts toutes espèces confondues, etc.
Bien cordialement
Emilien
Une notion qui n’est pas abordé, mais qui très importante, est que par la méthode des ipa, on compte les couples. C’est un inventaire des oiseaux nicheurs. Un mâle chanteur = 1 couple, un oiseau vu un cri = 0,5 couple.
C’est pour cela que l’on compte au printemps.
Autre sujet, le temps d’écoute: statistiquement on contacte 70% des individus dans les 5 première minutes et les 30% restant dans les 15 mn suivantes.
Pierre
Cette méthode à été élaboré pour les milieux forestier surtout. En forêt 90 % des oiseaux que l’on entend, ne se voient pas.
Pour contacter les espèces « discrètes » il est nécessaire de faire des opérations ciblées.
Transect pour les picidés par exemple ou point d’observation à partir de point dégagé, panoramique à partir de 10 heure (après les ipa) pour les rapaces.
Merci pour votre message. Cette méthode est en effet utilisée pour les inventaires d’oiseaux nicheurs comme celle des plans quadrillés. Cette dernière me paraît toutefois plus fiable dans la mesure où elle prend en compte la répartition géographique à échelle fine.
L’équivalence « 1 chanteur = 1 couple » (au passage, quid des espèces polygames comme accenteur ou troglodyte ?) et – a fortiori – « un oiseau vu = 0,5 couple » est une simplification sans doute nécessaire si l’on travaille sur de très grands territoires mais on peut avoir une analyse plus fine sur une zone d’étude plus petite.
Bonjour,
Auriez vous une idée de méthode référencée scientifiquement qui fonctionne pour des sites trop petits (moins de 20ha) pour les IPAs mais trop grands pour les quadrats/plans quadrillés (plus de 2ha de jardin public forestier me semblent tout de même durs à investiguer avec peu de moyens et plus de 10 espèces nicheuses)
Article intéressant en tout cas
et je précise que par manque de moyens je signifiais qu’en bureau d’études ou en association, on a généralement 2 jours maximum et pas forcément une expertise ornithologique totale sur toutes les espèces : pour avoir un plan exhaustif du site en territoires de couples nicheurs par espèces, à part des sites très pauvres, cela me parait compliqué. Mais peut-être que j’estime mal.
Bonjour,
Auriez vous une idée de méthode référencée scientifiquement qui fonctionne pour des sites trop petits (moins de 20ha) pour les IPAs mais trop grands pour les quadrats/plans quadrillés (plus de 2ha de jardin public forestier me semblent tout de même durs à investiguer avec peu de moyens et plus de 10 espèces nicheuses)
Article intéressant en tout cas
et je précise que par manque de moyens je veux dire qu’en bureau d’études ou en association, on a généralement 2 jours maximum et pas forcément une expertise ornithologique totale sur toutes les espèces : pour avoir un plan exhaustif du site en territoires de couples nicheurs par espèces, à part des sites très pauvres, cela me parait compliqué. Mais peut-être que j’estime mal.
Bonjour,
Merci pour votre message. En effet, 2 jours risquent d’être insuffisants pour un milieu boisé et assez riche en espèces. Surtout que la saison de nidification peut s’étendre de mars à août : il y aura forcément des trous dans la prospection. Si je devais choisir, je tenterais la méthode des plans quadrillés en passant une fois en avril et une fois en mai. Vous ne pourrez pas forcément localiser précisément les territoires, mais la localisation des mâles chanteurs est déjà une information intéressante. Ensuite, vous pouvez étayer vos observations avec de la biblio : en fonction des domaines vitaux et des habitats des espèces, vous pourrez déjà estimer la population présente sur votre site.
Si vous avez deux hectares, pour les passereaux il y aura 1, 2, maximum 3 couples par espèce a priori… Et attention aux espèces polygames dans la comptabilité ! Bon courage.
Merci ça semble être une bonne idée, même si les mâles chanteurs ne sont renseignés que comme « nicheurs possibles » donc pas très fiables en cas de compensation mais dans tout autre cas ça semble intéressant d’estimer de cette manière.
Bonjour,
je suis en terminal et je m’intéresse à votre blog qui me donne bcp d’information pour l’activité que je présenterais en fin d’année scolaire, et j’avais une simple question à vous poser que je ne comprend pas:
Qu’est ce que c’est concrètement une méthode standardisée?
Bonjour, pour répondre à votre question, une méthode standardisée est une méthode que l’on reproduit à l’identique, que ce soit dans le temps ou dans l’espace. Par exemple, pour les oiseaux, les IPA sont une méthode standardisée : on observe pendant une durée fixe, toujours la même, à partir d’un point d’observation. L’intérêt est de pouvoir comparer les résultats entre eux une fois qu’on a une grande quantité de données (beaucoup d’endroits et/ou beaucoup d’années de suivi).
J’ai d’autres questions:
(je tiens à préciser que mon activité à présenter sera porté sur un inventaire assez représentatif d’un milieu naturel que j’aurais j’étudié seul en autonomie et je n’ai jamais fait d’inventaire, je suis donc débutant et j’ai commence actuellement à mon échelle que ce soit aux moyens que j’ai à disposition ou en terme de connaissances).
Mes questions sont:
Auriez vous des protocoles ou méthodes à me conseiller pour étudier des espèces plus discrètes et plus patrimoniales?
Pour définir où je vais positionner mes points d’observation qui représenterons bien le territoire que j’étudies, sur quel critères je peux me baser?
Est ce que par exemple il faut que se soit un endroit assez dégagé pour une bonne observation ou vraiment un endroit qui représente bien le milieu?
Pour répondre à ces autres questions :
Si vous êtes débutant et en autonomie, la principale difficulté sera sans doute l’identification des espèces. Donc, ne vous compliquez pas trop la vie avec des protocoles compliqués et gardez un maximum de liberté dans vos prospections. Prospectez les milieux qui vous apparaissent comme les plus riches en espèces, en fonction des saisons et des groupes que vous étudiez. Je ne sais pas quels groupes d’animaux vous souhaitez étudier. Si vous me le dites, je pourrais vous donner des conseils en fonction.
Merci déjà pour toutes ces précisions, oui et je manque de temps malheureusement, je pourrais pas faire une étude de suivi sur plusieurs années car je dois rendre mon travail écrit dans quelques semaines.
En faite je cherche a déterminer l’intérêt d’un milieu naturel, décrire les différentes espèces floristique et faunistique ainsi que les types de milieux, les écotones sur un territoire (Il fait que quelques hectares).
Enfaite le problème que je rencontre actuellement (je suis en stage et je fais cette activité en autonomie, j’ai un maitre de stage pour m’aider mais il n’est pas naturaliste, ce n’est pas son métier) c’est que je manque de temps sur ce travail et je dois rendre un rapport de stage bientôt.
Seriez vous avec le manque de temps que j’ai sur quelles éléments me concentrer en particulier pour récolter des données, surtout que ce n’est malheureusement pas la période je trouve la plus propice pour faire un inventaire floristique et faunistique d’un milieu.
Malheureusement j’ai peu de données actuellement sur le terrain, seriez vous me dire quelles éléments je devrait prioriser avec peu de temps et peu d’expérience pour pouvoir faire un inventaire le plus représentatif du milieu?
Je veux surtout me concentrer sur la flore et les oiseaux car ce n’est pas la période la plus propice pour observer d’autres animaux (amphibiens, insectes…)
Auriez vous à ce sujet des protocoles avifaune et flore?
PS: étant donnée le peu de temps que j’ai et le peu d’expérience, j’ai décidé de couvrir une plus petite surface (1hectare et demi).
Merci pout toutes ces précisions, en plus de cela je manque de temps car je suis en stage et je dois faire un rapport de stage sur mon inventaire (description des espèces resencées, leurs caractéristiques, ce quelles apportent au milieu que se soit positif ou négatif etc..).
La surface que j’étudis à une surface d’un hectare et demi et je compte plus me focaliser sur l’avifaune que je trouve plus facile à observer en hiver que d’autres groupes d’animaux et sinon la flore aussi je compte observer.
Est ce que vous pensez que avec la petite surface que j’ai à étudier et mon manque de temps, il serait plus intéressant pour moi d’observer les oiseaux à un seul endroit du site qui sera plus riche en espèces que faire plusieurs échantillons où il y aura un risque de double comptage comme la surface n’est pas très grande.
Bonjour,
Avec le peu de temps dont vous disposez et la saison qui n’est pas favorable, vous concentrer sur les oiseaux est sans doute la meilleure solution. Pour la flore, vous aurez du mal à identifier les espèces à cette saison : c’est déjà parfois difficile avec les fleurs, c’est mission impossible en décembre.
Pour les oiseaux, vous pouvez parcourir toute votre surface (1,5 ha c’est jouable) à chaque passage. J’abandonnerais l’idée de points d’observation fixes : vous allez vous geler pour rien ! Établissez plutôt un parcours d’observation que vous pouvez réaliser en une heure et qui vous permette de couvrir tous les habitats. A chaque sortie, notez :
– la date
– les conditions météo
– l’heure de votre passage
– pour chaque espèce d’oiseau, le nombre d’individu (si vous pensez compter deux fois un même individu ou un même groupe, notez le nombre maximal d’oiseaux que vous avez vu en même temps ; par exemple vous voyez 2 buses ensemble puis, une demi-heure plus tard, 1 buse : vous notez 2)
– prévoyez une case « oiseau non identifié » pour compter les oiseaux impossibles à déterminer
Essayez de faire le maximum de passages possible mais en vous limitant à une heure par jour.
Vous pourrez ensuite présenter :
– une liste des espèces identifiées
– une analyse de vos données par date, ou en fonction de l’heure de la journée ou de la température, etc.
Le plus vous aurez fait de passage, le plus ce sera intéressant. Si vous pouvez en faire 10 ce serait bien.
Bon courage, tenez moi au courant !
D’accord merci pour tout ces conseils, je vais les appliquer, malheureusement je pense pas que je pourrais faire encore 10 sorties mais actuellement j’ai recenser sur mon milieu à peu près 12 espèces avifaune donc 5 non reconnu (j’ai enregistré leurs chants sur mon téléphone, je vais essayer de les identifier en m’aidant d’internet).
Avec mes quelques passages court des jours précédents sur le terrain et une réel observation ce matin où j’ai essayer comme vous aviez dit de trouver des espèces dans l’ensemble milieu, je pense que c’est déjà mieux que rien.
(ce matin j’ai passé 3 h à noter les espèces d’oiseaux vu et entendu sur le milieu)
Bon honnêtement j’ai fais un peu des deux, 2 points d’observation durant 20 min dans les endroits où j’ai beaucoup entendu de chant/cri d’oiseau précédemment et un peu de déplacement sur le reste du milieu.
J’ai aussi trouver l’écureuil roux et en appliquant des protocoles sur les invertébrés j’ai pu recensé quelques groupes et espèces de vers de terre et mollusques ou arachnides.
Sinon vous avez raison, j’ai actuellement peu recenser d’espèces floristiques en raison de la difficultés de reconnaissance puisque ce n’est pas la meilleur période.
je vous tiens au courant pour la suite mais merci encore votre aide! ca m’aide bien à avancer.
Vous avez adapté votre méthode en fonction des contraintes, c’est une bonne chose ! Une douzaine d’espèces est déjà un bon résultat.
Je vous souhaite bon courage pour la suite. N’hésitez pas à revenir sur notre site si vous avez besoin. Pour info, si vos commentaires ne s’affichent pas immédiatement, c’est que nous devons les approuver avant publication, donc si nous sommes très occupés (ce qui arrive souvent), ça peut mettre 24 ou 48 heures.
Oui c’est important, pour pouvoir présenter cette activité d’inventaire, on m’a demandé d’avoir un jugement critique, expliqué ce que j’ai constaté sur le milieu, les intersections etc…
Vous avez raison j’ai déjà de quoi bien travailler avec les données que j’ai, merci encore pour vos conseils 🙂
Sinon j’ai un petit doute sur deux photos d’oiseaux que j’ai prise sur le site ; je voulais vous les envoyer pour avoir votre avis mais elles n’apparaissent pas quand je la copies-colles dans le commentaire.
Enfaite je pense que l’une représente un troglodyte mignon mais j’ai un doute, il fait la taille d’un passereau, il a une forme arrondit, la couleur correspond à l’espèce et la queue qui remonte.
La deuxième, je n’arrive pas à déterminer l’espèce mais l’individu me fais penser à un faisan (peut être le Faisan de Colchide ; en vue de son col blanc, du gabarit, sa longue queue, la tête sombre marqué d’une tâche rouge sur le devant que j’observe sur la photo (malheureusement l’image n’est pas très nette et je vois que la silhouette de l’oiseau, après son cri est assez particulier et ressemble à celui d’un faisan).
Pas de soucis si je dois attendre quelques jours, vous me répondrez quand vous aurez le temps.
Vous pouvez nous envoyer vos photos par mail (voir rubrique « contact », en bas de page sur notre site) mais d’après vos descriptions, je pense que vos identifications sont bonnes : pour le Troglodyte, la queue courte qui remonte à angle droit par rapport au corps est caractéristique ; pour la Faisan, il peut y avoir des variations de plumage chez le Faisan de Colchide, notamment des formes « sombres » issues des lâchers pour la chasse. C’est de loin le Faisan le plus commun en France, les autres sont très localisés. Et votre description colle bien avec le Faisan de Colchide.
D’accord, super merci je vous les envoies, je pense que ca correspond après dans le doute je préfère vous envoyer les envoyer et en ce qui concerne le faisan de Colchide, mon maître de stage m’avais fait pars qu’il y avait déjà eu des faisans observées à proximité du site que j’étudies.
D’accord je vois, enfaite on trouve se faisant dans la plupart des régions de France non?
Bien reçu, je vous ai répondu par mail. Bonne continuation !
Merci!
Bonjour, j’avais une autre question, savez vous combien y a t-il d’espèces de lièvre en France? Quand je fais mes recherches, je ne voit que le lièvre d’Europe, est il le seul lièvre en France?
Bonjour, en effet le seul Lièvre que vous êtres susceptible de rencontrer dans le bassin parisien est le Lièvre d’Europe. Attention toutefois à la distinction avec le Lapin de garenne si vous débutez en mammifères. Ceci dit, avec un petit peu d’entrainement, la distinction devient facile car l’allure générale est différente : une allure plutôt ronde, un air de « peluche », une vie généralement en groupe et une fuite généralement courte vers un terrier pour le Lapin ; une allure plus sauvage avec des pattes arrière très développées permettant une fuite rapide sur des longues distances pour le Lièvre.
Enfaite durant mes observations, j’ai reconnu un lièvre mais pas l’espèce. Il y a aussi le lièvre variable mais il est surtout présent dans les alpes (je suis en Ile-de-France).
Bonne année et bonne santé à vous,
Merci de votre réponse, je pense que c’était un lièvre car il était très massif, très rapide avec des sauts impressionnant, j’ai à peine eu le temps de le voir fuir.
Merci encore de votre aide, vous êtes super!
Merci pour vos bons vœux ! C’est un plaisir de donner un coup de main à quelqu’un qui s’intéresse à un sujet aussi passionnant. J’espère que votre projet avance comme vous le voulez.
Si vous avez d’autres identifications d’espèces à confirmer, n’hésitez pas.
Je vous adresse à mon tour tous mes vœux de bonheur et de réussite pour 2024.
Merci beaucoup, oui cette activité était une expérience intéressante, mon rapport de stage continue à avancer et je l’aurais bientôt terminer.
Actuellement je suis à une partie où je vais devoir parler des apports écologique (si il y en a) des espèces que j’ai recensé.
C’est gentil de votre part pour l’identification, vous inquiétez pas je pense que j’en aurais suffisamment à présenter dans mon rapport.
Merci pour les vœux de même pour vous (;
D’ailleurs j’avais une nouvelle question a vous posez:
Il y a t-il une différence entre un quadrat et un échantillon?
Un « quadrat » est juste une manière de découper l’espace en petites unités pour échantillonner d’une manière homogène. On peut le faire sur une toute petite surface, par exemple pour décrire la végétation d’une prairie, ou sur un espace beaucoup plus vaste pour les oiseaux.
Bonjour, j’avais une question poussez vous que les mésange à longue queue peuvent manger des strobiles d’Aulne Glutineux? Je fais des recherches là-dessus mais je n’est aucun résultats.
Cette espèce est plutôt insectivore mais consomme peut-être les graines contenues dans les strobiles à l’occasion.
Bonjour,
Je suis actuellement en BTS GPN, en stage de deux mois sur une ferme de 4.5 ha divisé en 4 parcelles situées dans 2 dans une commune et 2 autres dans une commune différente. Je souhaite faire un protocole avifaune, avec des données qualitatives et semi quantitatives (IPA). Le problème étant que je n’ai pu espacées mes points d’écoutes que de 100m max, étant donné les petites superficie des parcelles, la plus grande étant de 2 ha. Cela me fait en tout 5 points d’écoutes sur mes 4.5 ha.
Je voulais savoir comment faire du comptage d’individus sans faire des doublons ?
Merci pour votre temps.
Bonjour,
Il est impossible d’éviter les doublons si vos points sont situés à 100 mètres l’un de l’autre (à moins de trouver un moyen d’immobiliser et de faire taire les oiseaux à la fin de chaque point d’écoute !). Sur une petite superficie comme la votre, à votre place je tenterais de faire un inventaire exhaustif sur la méthode des plans quadrillés, bien plus intéressant. Le protocole IPA vous fera perdre de l’information et vous pourrez difficilement comparer les résultats des différents points compte-tenu des doubles comptages. Si vous avez bien lu l’article, le protocole IPA est utile pour les très vastes territoires (une commune, un département, etc.) et pour faire des comparaisons sur le temps long.
Sinon, sur de petites superficies comme celles-ci, je me demande si des inventaires portant sur les insectes – les papillons de jour par exemple – ne seraient pas plus intéressants. En effet, il peut y avoir davantage de variation d’une parcelle à l’autre chez les papillons car ils sont très liés à la flore.
Quoiqu’il en soit, je vous souhaite beaucoup de réussite dans votre stage et pour la suite de vos études.
Bien cordialement,
Emilien Barussaud