Mammifères : ce qui change dans la nouvelle Liste Rouge (2017)
Quelques changements sont intervenus dans la nouvelle liste rouge des mammifères de France métropolitaine, par rapport à la dernière version, qui datait de 2009. Le nombre d’espèces menacées (à des degrés divers) a légèrement augmenté. Des changements de statuts sont à signaler et devront être pris en compte dans les évaluations environnementales. Voici le point sur ces changements, pour les espèces présentes dans le Grand Ouest.
L’évaluation 2017 porte sur 103 espèces de mammifères terrestres de France métropolitaine :
- 65 sont considérées comme « préoccupations mineures » (non-menacées)
- 18 sont considérées comme « quasi-menacées » (contre seulement 13 en 2009)
- 9 sont « vulnérables » (contre 5 en 2009)
- 4 sont « en danger » et 3 « en danger critique » d’extinction
- enfin, pour 6 espèces, les données sont insuffisantes
Dans le Grand Ouest, signalons en particulier que :
- le statut du Putois d’Europe et de la Crocidure bicolore (ou leucode) passe de « préoccupation mineure » à « quasi-menacé », ce qui implique une meilleure prise en compte de ces deux espèces,
- chez les chiroptères, deux des espèces les plus communes, à savoir la Pipistrelle commune et la Sérotine commune passent également du statut de « préoccupation mineure » à « quasi-menacé », avec des conséquences notamment pour les études d’impact dans le secteur de l’éolien,
- le statut de la Noctule commune passe de « quasi-menacé » à « vulnérable »,
- la seule amélioration notable concerne le Grand Rhinolophe, considéré comme « quasi-menacé » en 2009 et désormais « préoccupation mineure ».
Pour le reste, les statuts restent assez stables, notamment pour les nombreuses espèces « quasi-menacées » en 2009, qui le sont toujours en 2017 : Campagnol amphibie, Lapin de garenne, Crocidure des jardins, Noctule de Leisler, Pipistrelle de Nathusius, etc.
Photo à la une : Putois d’Europe, Peter Trimming
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