Biodiversité : les champs pires que la ville ?
Dans les esprits, la « campagne » a longtemps été associée à la faune des champs – alouettes, perdrix, lièvres, renards, serpents, insectes – tandis que la « ville » était un espace artificiel où la nature n’avait pas sa place, hormis quelques rats et pigeons. Aujourd’hui, les études se succèdent qui montrent l’état catastrophique des populations animales en milieu agricole. A l’inverse, des villes commencent à prendre en compte la biodiversité dans la gestion de leur territoire et certains « espaces verts » deviennent des zones de refuge pour la faune. L’ancien schéma serait-il en train de s’inverser ?